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Nourrir la vie avec la circulation du souffle vital

Nourrir la vie
avec la circulation du souffle vital

Les exercices de base de notre école de  qi gong peuvent être regroupés dans 8 domaines complémentaires que l’on peut mélanger à sa guise, suivant son temps, ses motivations, les années de pratique, sa forme du moment, en sachant que le zhan zhuang est la base de tous les exercices.

  1. Zhan zhuang : les postures de méditation
    2.Taiji qi gong : Série de 15 mouvements de sensibilisation interne
    3. Dao Yin :
    Conduire et Attirer les liquides en ondulant le corps
    4. Shi li : Ressentir l’espace extérieur
    5. Jian Wu : Les danses  pour le bien être
    6. Ba duan jin : Renforcement et agrandissement
    7. Wu Qin Xi : Le jeu des 5 animaux
    8. Zi woTui Na : Auto-massages

Processus d’entraînement quotidien

  1. Recherche du calme intérieur : Zhan zhuang
    Chaque entraînement commence par la recherche du calme.
    Pour cela nous utilisons la méditation debout .
    Cette méditation peut se faire aussi assise ou allongée.
    En calmant l’esprit, on détend le corps.
    Avec un regard intérieur, on visualise chaque partie du corps.
    On optimise l’esprit avec des pensées positives.
    Le métabolisme du corps s’ équilibre, on se régénére.
  1. Découverte de sensations agréables internes : taiji qi gong
    Grâce au calme, nous conduisons notre pensée à l’intérieur
    de notre corps. Nous dirigeons une sensation agréable et
    le relâchement vers toutes les extrémités. On régularise la respiration
    On utilise pour cela les 15 mouvements du Taiji Qi Gong qui vont
    diffuser le souffle et sensibiliser le corps dans son ensemble.
  2. Assouplir et détendre le corps : dao yin
    Les mouvements ondulatoires vont permettre un relâchement profond.
    Et ressentir la mobilité articulaire des pieds jusqu’au mains.
    On bouge le corps comme une bouée portée par les vagues.
    Cela va faire disparaître les tensions musculaires.
  3. Sensation de l’espace : shili
    La série des Shili « école yiquan » va nous relier à l’espace extérieur.
    Le corps relaché et l’esprit calme, on crée des images mentales pour
    remplir l’espace : bouger dans l’eau, la pluie qui coule sur notre corps,
    porter un ballon, tirer des élastiques, s’appuyer sur un mur, peindre.
  1. Les danses pour le bien-être : jian wu
    Les danses pour le bien être (jian wu) sont  l’enchaînement libre des Shili (essayer de ressentir l’espace). Nous pouvons créer des danses à thèmes : bouger en étant leger comme un oiseau, bouger dans de la boue,
    bouger dans l’ocean. Le plaisir du mouvement amène joie et bonheur.
  2. Huit piéces de brocart : Ba duan jin
    Huit mouvements pour assouplir et renforcer le corps.
    Chaque mouvement est reliér à une direction dans l’espace .
    Le corps grandit ,s’ouvre, se ferme, descend, tourne, s’élève .
    Un des Qi Gong  le plus pratiqué dans le monde .
  3. Le Jeu des 5 animaux : wu qin xi
    Un des plus vieux Qi gong, on imite la grue, l’ours, le tigre,
    le singe et le cerf pour retrouver des qualités instinctives.
    Une recherche sur la vitalité et la disponibilité.
  4. Auto-massage : Zi wo tui na
    Se toucher, malaxer les muscles, appuyer sur certaines zones
    va revitaliser le corps et apaiser l’esprit.

Vidéo frottement du corps

La durée des exercices

Suivant notre disponibilité et notre état nous choisissons des exercices
pour réveiller le corps ou faciliter l’endormissement ou le revitaliser ou le renforcer.

Exemple d’une séance de 35 minutes quotidienne au réveil :
5 minutes de zhan zhuang : méditer
5 minutes de taiji qi gong : respirer
5 minutes de shili : ressentir
5 minutes de dao yin : décontracter
10 minutes de ba duan jin : assouplir et renforcer
5 minutes auto-massages assis

Bien sûr ce temps n’est pas absolu, chaque individu étant différent,
chaque exercice peut durer plus longtemps, en sachant qu’a la fin
de la séance on doit ressentir une grande vitalité, un esprit clair et optimiste.
Etre apaisé (yin) et à la fois plein d’entrain (yang)

Pour la fin de la soirée, nous amenons le corps vers l’endormissement
et le calme dans ce cas nous choisissons des exercices apaisants.

Avec l’habitude chacun adopte les exercices de son choix qui lui apportent un plus grand bien-être et une grande facilité d’exécution.

La durée des exercices se modifiera petit à petit, en oubliant jamais que la patience et l’écoute de soi sont la base des exercices quotidiens.

« Amener le relâchement par l’activité
Provoquer l’activité par le relâchement
Activité et méditation dépendent l’une de l’autre »

copyright©P.Gaggia septembre 2010

Que veut dire Qi-Gong

Que veut dire Qi Gong?

Qi : énergie, souffle vital, vapeurs subtiles  
Gong
: travail, s’exercer, s’entraîner

Le Qi Gong désigne toutes les pratiques énergétiques chinoises qui ont pour but le maintien et l’amélioration de la santé. 

Les termes de l’antiquité pour nommer ces pratiques sont :
Dao yin (conduire et attirer),
Yang sheng (nourrir la vie / conserver sa santé) :
La préservation de la santé est, dans l’optique taoïste, une affaire personnelle qui consiste à « prendre soin de soi-même » dans le simple but de conserver la vie le plus longtemps possible.
Ce terme est utilisé pour désigner notre école de Qi Gong.

Aujourd’hui, il existe une grande diversité de pratiques sous la dénomination « Qi Gong ». Chaque école d’arts de combat internes ( Taiji, Bagua, Xing yi) a ses pratiques de Qi Gong.
On retrouve des écoles de Qi Gong dans trois domaines, souvent liés :
La médecine traditionnelle chinoise,
Les arts corporels chinois
(combat et artistique),
La pratique spirituelle
(bouddhisme, taoïsme, confucianisme).

Notre école est attachée au courant taoïste avec
sa  vision chinoise de l’homme.
La base de notre Qi gong est le Zhan zhuang gong de l’école de  Maître Wang Xiangzhai (Yi quan / da cheng quan)

Que désigne QI?

Les pratiquants de Qi Gong traduisent QI par « énergie interne »ou « énergie vitale ». Cette traduction du mot Qi en
 » énergie » est due à Georges Soulié de Morant (1879- 1955).

Le QI (Tchi) a de nombreuses signification dans la culture chinoise.
En analysant l’idéogramme nous retrouvons
une représentation de deux mots : Vapeur et Riz.

Le sens originel du mot vapeur « nuages » serait l’élévation des vapeurs qui se rassemblent pour former des nuages.
Le mot riz donne l’idée d’une substance nutritive essentielle.

Nous nous retrouvons avec deux idées :
La transformation et la diffusion des vapeurs / souffle et
des substances nutritives essentielles.

Pour désigner l’air (inspirer/ expirer) et l’atmosphère, les chinois utilisent le terme QI. Dans ce cas nous retrouvons l’idée de vapeur /souffle.
Pour les chinois, le concept de Qi désigne :

 » le qi est la substance matérielle primordiale ou, tout simplement, l’essence qui, par l’impulsion de son énergie, permet aux « choses » animées ou inanimées et aux organismes vivants du monde d’exister et de se développer sous les formes dans lesquelles ils se matérialisent. »
Dictionnaire de la médecine Chinoise   Larousse   Hiria Ottino

Le concept de Qi  recouvre  les notions :
– de souffle :  respiration, air, diffusion
– d’énergie : mouvement, mobilisation
– de vitalité : force, action, forme, pensée positive

Dans le corps humain, le Qi est l’addition du :
Qi congénital reçu de ces parents
Qi des aliments
Qi obtenu à partir de l’air inspiré.

Le Qi remplit cinq fonctions physiologiques majeures :
1.  Stimulation des fonctions physiologiques
2.  Maintien de la température du corps
3.  Défense
4.  Assimilation et régulation
5. Contrôle et impulsion des métabolismes de l’organisme.

Comment s’exerce -t-on
en Qi Gong?

Toutes les écoles travaillent sur trois plans :

La pensée :
se concentrer sur soi-même, coordonner le corps par la pensée, créer des images pour la méditation, avoir une visualisation interne.

La respiration :
régulariser et contrôler sa respiration, sentir l’inspiration et l’expiration, ressentir la décontraction du diaphragme et de la cage thoracique.

Le corps :
Ressentir son corps et l’activer, contrôler les tensions internes, créer la sensation globale du corps dans les postures et attitudes.

Ces trois plans doivent être équilibrés dans chaque exercice de Qi Gong.
L’entraînement se fait debout, assis ou allongé,
dans l’immobilité et en mouvement.
Les techniques du Qi Gong 

Il s’agit d’amener le corps et l’esprit dans un état de calme intérieur, d’enlever les tensions internes pour ouvrir 
les méridiens
et libérer la circulation de l’énergie vitale (qi). D’activer et de tonifier le corps en ressentant l’intérieur et l’extérieur tout en gardant un équilibre entre la respiration, le mouvement et la sensation agréable de soi. On assure ainsi la quiétude du cortex cérébral et la maîtrise du centre nerveux pour obtenir un contrôle interne.

Nous utilisons pour cela l’étude des postures ou attitudes qui permet une recherche mentale et corporelle :

le Zhan zhuang gong (s’entraîner dans la posture de l’arbre) :
Les postures de méditation debout sont la base du Qi Gong, elles permettent d’obtenir la détente du corps, la concentration de l’esprit, l’élargissement de la perception et l’homogénéité du corps.

Il existe également des séries de mouvements dirigés par la pensée.
Elles portent différents noms suivant leur origine :

Les Shi-Li (essayer la force) de l’école Yi Quan,
Les Ba Duan Jin  (huit pièces de brocart) du Général Yue Fei,
Le Wu Qin Xi (le jeu des 5 animaux) de l’école Hua Tuo,
Les Tai ji Qi Gong de l’école yang sheng.

Vidéo de Maître Cui Rui Bin
« Yang sheng zhuang et shili  »

Les bienfaits du Qi Gong 

Le Qi Gong détend les muscles et augmente la force. Une sensation de puissance décontractée apparaît quand les muscles s’ouvrent et permettent le passage de l’énergie.

Le Qi Gong fortifie les organes grâce à la libre circulation des liquides internes et au réveil des méridiens.

Le Qi Gong améliore la fonction cardio-vasculaire grâce à une respiration lente qui facilite la circulation de l’air dans les tissus profonds.

Le Qi Gong domine le stress. L’élimination du stress grâce au contrôle du système nerveux est la méthode par excellence pour traiter la fatigue.

Copyright © P.Gaggia 2008 / 2012
Dessins de René Bosse

Documents et textes sur le Qi Gong et le bien-être

Histoire du Qi Gong

Texte de Maître Wang Xiangzhai
sur le « zhan zhuanggong »

Pratique et exercices de Qi Gong

Zhan zhuang

Ba Duan Jin : Les huit pièces de brocart

Le jeu des 5 animaux

Principes de bien-être

Le sport pour la santé

Le Yi : « intention créatrice » 

Wu Xing : Les 5 éléments  

Nourrir le principe vital

Le printemps, la saison des exercices
pour fortifier le foie

Les bienfaits de la promenade

Amélioration de son potentiel

La bonne humeur

Le sommeil

L’automne, la saison pour fortifier
les poumons

L’hiver, la saison pour fortifier
les reins

Traitement du rhume par l’automassage

Traitement simple du torticolis

Le tapotement et le frottement
pour réchauffer le corps

Gymnastique d’entretien
pour les travailleurs debout

Entraîner le Qi

La méditation

Qi-Gong-Références

Qi Gong – Références

Références

Note : les liens hypertextes menant vers d’autres sites ne sont pas mis à jour de façon continue. Il est possible qu’un lien devienne introuvable. Veuillez alors utiliser les outils de recherche pour retrouver l’information désirée.

Bibliographie

Novey Donald W. (Dir). Clinician’s Complete Reference to Complementary & Alternative Medicine, Mosby Inc., États-Unis, 2000.
René de Cotret Léon. Dossier Qi : L’émergence du Qi, L’arrivée du Qi Gong, Le Qi selon Mantak Chia, Guide Ressources, numéros de septembre, octobre et novembre 1994.
Institut Supérieur de Médecine Chinoise Guang Ming. [Consulté le 22 novembre 2010]. http://www.guangming.ch
Institut européen de Qi Gong. [Consulté le 22 novembre 2010]. http://www.ieqg.comMigaud Dr Martine. Médecin, acupunctrice et enseignante de Qi Gong. Entrevue, novembre 2002.
PubMed – National Library of Medicine. [Consulté le 22 novembre 2010]. http://www.ncbi.nlm.nih.govQigong: bio-energy medicine. Sun GC. J Altern Complement Med. 2008 Oct;14(8):893. Article complet gratuit au http://www.ncbi.nlm.nih.gov. [Consulté le 22 novembre 2010].
Qigong Institute. [Consulté le 22 novembre 2010]. http://www.qigonginstitute.org

Notes

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2. Seto A, Kusaka C, et al. Detection of extraordinary large bio-magnetic field strength from human hand during external Qi emission.Acupunct Electrother Res. 1992;17(2):75-94.
3. Hisamitsu T, Seto A, et al. Emission of extremely strong magnetic fields from the head and whole body during oriental breathing exercises. Acupunct Electrother Res. 1996 Jul-Dec;21(3-4):219-27.
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5. Effects of external qi of qigong with opposing intentions on proliferation of Escherichia coli. Shao L, Zhang J, et al. J Altern Complement Med. 2009 May;15(5):567-71.
6. Philosophy, psychology, physics and practice of ki. Ohnishi ST, Ohnishi T. Evid Based Complement Alternat Med. 2009 Jun;6(2):175-83. Article complet gratuit au http://www.ncbi.nlm.nih.gov. [Consulté le 22 novembre 2010].
7. « Soutenir le ciel et tournoyer », est le 6e des 12 mouvements de Qi Gong présentés dans le livre Les 12 mouvements de Qi Gong pour conserver la souplesse du corps et la vivacité de l’esprit, de Claude Léger, Guy Trédaniel Éditeur, France, 2006. Centre de Tai Ji Qi Gong Claude Léger. http://www.taijiqigong.com
8. How Far Can Ki-energy Reach?–A Hypothetical Mechanism for the Generation and Transmission of Ki-energy. Ohnishi ST, Ohnishi T. Evid Based Complement Alternat Med. 2009 Sep;6(3):379-91. Article complet gratuit au http://www.ncbi.nlm.nih.gov. [Consulté le 22 novembre 2010].
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12. Lee MS, Pittler MH, Ernst E. Internal qigong for pain conditions: a systematic review. J Pain. 2009;10(11):1121-1127 e14.
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46. Craske NJ, Turner W, et al. Qigong ameliorates symptoms of chronic fatigue: a pilot uncontrolled study. Evid Based Complement Alternat Med. 2009;6(2):265-70.

Qi-Gong-Livres, etc.

Qi Gong – Livres, etc.

Bruney Michael. The Gigong Year: A seasonal Guide to Movement, Breathing and Meditation, Storey Books, États-Unis, 2002.
Un petit livre très chouette avec des exercices très simples pour qui veut aborder cette pratique en douceur et très graduellement.

Carnie L.V. Qi Gong : méthode traditionnelle chinoise pour rester jeune et en santé, Éditions de l’Homme, Canada, 1998.
Une introduction simple et claire.

Chia Mantak. Guérison par le Chi Kung taoïste, Guy Trédaniel éditeur, France, 2002.
Un des nombreux livres de cet auteur prolifique et grand maître d’une approche appelée Tao de la santé. Beaucoup d’illustrations couleur pour faire comprendre les mécanismes en jeu.

Ferraro Dominique. Qi Gong pour les enfants, Le Courrier du Livre, France, 2000.
Dès 6 ou 7 ans, les enfants peuvent être initiés à des exercices simples qui peuvent les aider dans leur développement psychophysique.

Jahnke Roger. The Healing Promise of Qi – Creating Extraordinary Wellness Through Qigong and Tai Chi, McGraw-Hill, États-Unis, 2002.
Un des excellents livres en anglais écrit par un docteur en médecine chinoise et maître de Qi Gong, qui explique clairement les principes de base de l’approche chinoise et propose plusieurs exercices.

Magazine Génération Tao
Fondée en 1970, cette publication se veut le trait d’union entre une grande variété de techniques énergétiques développées pour le bien-être, la santé, la voie martiale et l’accomplissement personnel.
http://www.generation-tao.com

Migaud Martine. Qi Gong : la médecine des souffles, Éditions Godefroy, France, 1995.
Dans la mesure où on peut apprendre le Qi Gong dans un livre, celui-ci est un excellent guide. Écrit par une médecin et acupunctrice.

Reid Daniel. A Complete Guide to Chi-Gung : Harnessing the Power of the Universe, Shambala Press, États-Unis, 1998.
Une introduction substantielle, surtout théorique.

Réquéna Dr Yves. À la découverte du Qi Gong, Guy Trédaniel éditeur, France, 1995.
Un guide simple écrit par le fondateur de l’Institut Européen de Qi Gong.

Zhao Jin-Xiang. Le Qi Gong chinois de l’envol de la grue, Guy Trédaniel éditeur, France, 1991.
Pour qui veut passer directement à la pratique. Cette approche-ci, développée par l’auteur, comprend cinq enchaînements de mouvements.

Zöller Joséphine. Qi Gong : exercices énergétiques de santé, Édtions Dangles, France, 1990.
Un livre pour une pratique sérieuse, écrit par une femme médecin allemande, avec des centaines d’exercices dont plusieurs sont présentés en fonction de différentes affections.

Tai-chi-Références

Tai-chi – Références

Références

Cette liste non exhaustive est également juste une suggestion du site passeport.santé.

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Bibliographie

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PubMed – National Library of Medicine. www.ncbi.nlm.nih.gov
Stévanovitch Vlady. La Voie du Tai Ji Quan– L’art du Chi, Dangles, France, 2008.
Activité physique et personnes âgées de 65 ans et plus : le point, Kino-Québec. [Consulté le 14 mars 2011]. www.kino-quebec.qc.ca

Notes

1. Tellier Francine. Propos recueillis auprès de Francine Tellier, 22 novembre 2002.
2. Stévanovitch, Vlady. Le Tai Ji Quan de la voie Intérieure, Centre Pierre Boogaerts, Revue nos 12 et 13, Canada, mai 1992. [Consulté le 14 mars 2011]. www.artduchi.com
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14. Wang C, Bannuru R, et al. Tai Chi on psychological well-being: systematic review and meta-analysis. BMC Complement Altern Med. 2010;10:23.
15. Chang YF, Yang YH, et al. Tai Chi Chuan training improves the pulmonary function of asthmatic children. J Microbiol Immunol Infect. 2008;41(1):88-95.
16. Yeh GY, Roberts DH, et al. Tai chi exercise for patients with chronic obstructive pulmonary disease: a pilot study. Respir Care. 2010;55(11):1475-82.
17. Han A, Robinson V, et al. Tai chi for treating rheumatoid arthritis. Cochrane Database Syst Rev 2004 (3):CD004849. Revu en 2010 sans modifications aux conclusions. [Consulté le 14 mars 2011]. http://onlinelibrary.wiley.com
18. Lee MS, Pittler MH, Ernst E. Tai chi for rheumatoid arthritis: systematic review. Rheumatology (Oxford). 2007;46(11):1648-51.
19. Uhlig T, Fongen C, Steen E, et al. Exploring Tai Chi in rheumatoid arthritis: a quantitative and qualitative study. BMC Musculoskelet Disord. 2010;11:43.
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Applications thérapeutiques du Tai-chi

Applications thérapeutiques du tai-chi

Beaucoup d’études rendent compte des bienfaits de la pratique du tai-chi pour diverses affections. Cependant, on constate souvent dans les études un manque de cohérence, un nombre insuffisant de participants et diverses lacunes méthodologiques. Cela explique en grande partie que son efficacité ne se classe le plus souvent que comme possible ou incertaine.

Efficacité probable Réduire le risque de chute et améliorer l’équilibre des personnes âgées. Une revue systématique regroupant 7 études cliniques et comprenant 1 972 personnes a été publiée en 20093. Les auteurs concluent que le tai-chi peut réduire les chutes ou les risques de chute chez les personnes âgées de plus de 60 ans. Ils soulignent toutefois que l’effet est nettement moins marqué chez les personnes très âgées ou frêles (qui souffrent d’une maladie ou d’une affection qui limite leurs activités quotidiennes). Ils mentionnent également que, pour être efficace, il est essentiel que le tai-chi soit pratiqué avec régularité. En plus de réduire les risques de chute, le tai-chi permettrait d’augmenter la vitesse de marche, d’améliorer l’équilibre et de procurer une plus grande confiance au cours des déplacements4.

En 2010, une autre revue systématique, incluant quelques nouvelles études, a toutefois conclu que l’efficacité de tai-chi n’était peut-être pas aussi grande qu’on l’avait cru jusqu’à présent5.

Efficacité probable Aider au contrôle de l’hypertension et réduire les risques de maladies cardiovasculaires. Deux revues systématiques (en 20076 et en 20087) réalisées auprès de patients souffrant d’hypertension ont rapporté une diminution significative de la tension artérielle chez les personnes pratiquant le tai-chi. Selon les auteurs de l’une des revues6, ces résultats laissent croire que le tai-chi pourrait ainsi aider à réduire l’incidence de certaines maladies cardiovasculaires, comme les accidents vasculaires et l’insuffisance cardiaque chronique.

En 2009, une revue systématique a spécifiquement évalué l’effet du tai-chi auprès de patients atteints de maladies cardiovasculaires8. Trois études cliniques aléatoires, réalisées chez 208 patients souffrant de maladie coronarienne ou d’insuffisance cardiaque, ont observé une amélioration de la qualité de vie, une diminution de la tension artérielle systolique et diastolique et une augmentation de la capacité d’exercice de ces patients. Les auteurs laissent entendre que le tai-chi peut être une thérapie adjuvante bénéfique.

Efficacité possible Améliorer les capacités fonctionnelles des femmes ayant surmonté un cancer du sein. En 2010, une revue systématique incluant 3 études cliniques aléatoires a été publiée9. Aucune des études n’a pu montrer que le tai-chi apportait plus de bienfaits que la marche, qu’un soutien psychologique ou que des soins standards, sur la qualité de vie de ces femmes. Par contre, l’une d’elles a montré des effets bénéfiques sur l’estime de soi comparativement à un soutien psychologique.

Selon les auteurs de la revue, en raison du peu d’études, on ne peut savoir avec certitude si le tai-chi améliore ou non les conditions de vie des survivantes du cancer du sein. Ils font tout de même remarquer qu’il semble plausible qu’il soit bénéfique puisqu’il comporte diverses composantes ayant déjà démontré une certaine efficacité (exercice, concentration, etc.). Mais il faudra d’autres études pour s’en assurer.

Efficacité possible Améliorer le sommeil des personnes âgées. En 2004, une étude clinique aléatoire a comparé l’effet du tai-chi à des techniques de relaxation (étirements et contrôle de la respiration) sur la qualité du sommeil10. Cent seize personnes de plus de 60 ans souffrant de troubles du sommeil d’intensité modérée ont participé 3 fois par semaine, durant 6 mois, à des séances d’une heure de tai-chi ou de relaxation. Les participants du groupe de tai-chi ont rapporté une baisse du temps nécessaire pour s’endormir (de 18 minutes en moyenne), une augmentation de leur durée de sommeil (48 minutes en moyenne) ainsi qu’une réduction des périodes de somnolence diurne.

Efficacité possible Améliorer la capacité aérobique. Publiée en 2008, une méta-analyse a regroupé 14 études cliniques à ce sujet11. Les résultats indiquent que les individus exerçant régulièrement le tai-chi développent une meilleure capacité aérobique (la quantité maximale d’oxygène que l’organisme peut prélever dans l’air et consommer). Des améliorations ont été observées quand le tai-chi était pratiqué sur une longue période. Il semblerait aussi que les personnes initialement sédentaires bénéficient plus du tai-chi que les personnes déjà actives.

En 2009, une méta-analyse a évalué l’effet du tai-chi pratiqué sur de courtes périodes (de 12 à 16 semaines)12. Cette pratique du tai-chi n’a pas amélioré la capacité aérobique en comparaison avec un groupe sédentaire et n’a pas été supérieure à la pratique d’exercices physiques classiques.

Efficacité possible Promouvoir la santé mentale. Deux revues systématiques regroupant 15 et 21 essais cliniques aléatoires et non aléatoires, de qualité variable, ont montré que les gens pratiquant le tai-chi ressentaient des améliorations significatives du bien-être psychologique (stress, anxiété, dépression, détresse psychologique, humeur, estime de soi, satisfaction de la vie, perception de la santé) comparativement à un groupe témoin13,14. Cependant, les auteurs mentionnent que d’autres études aléatoires rigoureuses, bien contrôlées et de qualité seront nécessaires pour mieux comprendre les effets du tai-chi.

Efficacité possible Améliorer la capacité pulmonaire. En 2008, un essai clinique aléatoire a été mené auprès de 30 enfants asthmatiques15. La moitié des enfants a pratiqué le tai-chi 40 minutes, 3 fois par semaine pendant 12 semaines. Les autres ont servi de groupe témoin. La capacité pulmonaire des enfants pratiquant le tai-chi s’est significativement améliorée, comparativement à celle des enfants du groupe témoin. Par contre, aucune différence n’a été observée en ce qui concerne les symptômes quotidiens reliés à l’asthme.

En 2010, une petite étude pilote a évalué l’effet de 12 semaines de tai-chi chez 10 patients souffrant de maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) modérée à grave16. Les patients ont été divisés au hasard en 2 groupes : un groupe exercice (1 heure de tai-chi, 2 fois semaine) et un groupe témoin (soins standard). Les résultats montrent que le tai -chi, en complément aux soins médicaux standards, pourrait améliorer la qualité de vie, la fonction psychosociale et possiblement la capacité d’exercices.

Efficacité possible Réduire certains symptômes de l’arthrite rhumatoïde. En Chine, le tai-chi est reconnu depuis plusieurs siècles comme un traitement efficace contre l’arthrite rhumatoïde17. Cependant, 2 revues systématiques publiées en 200718 et en 201017 ont conclu que, à cause du peu d’études cliniques réalisées à ce jour et surtout de leur mauvaise qualité, on ne peut se prononcer sur l’efficacité générale du tai-chi contre l’arthrite rhumatoïde.

Les chercheurs ont malgré tout constaté que le tai-chi pouvait procurer une amélioration de l’amplitude des mouvements des membres inférieurs, en particulier des chevilles. Ils soulignent également que le tai-chi n’aggrave pas les symptômes de l’arthrite rhumatoïde, ce qui peut survenir durant la pratique d’exercices plus intenses. Ces conclusions ont été corroborées par une petite étude pilote, réalisée en 2010 auprès de 10 patients19. Après 12 semaines de tai-chi, les patients ont montré une amélioration de la fonction musculaire des membres inférieurs, de la condition physique, du niveau d’assurance dans les déplacements, de l’équilibre, et une diminution de la douleur ressentie durant l’exercice et dans les activités quotidiennes.

Efficacité possible Soulager l’arthrose du genou. Les résultats d’une revue systématique publiée en 2008 laissent penser que le tai-chi pourrait contribuer à réduire la douleur associée à l’arthrose du genou20. Cependant, les résultats sont moins probants pour d’autres types d’arthrose, que ce soit en ce qui concerne la douleur ou l’amélioration des capacités physiques.

Depuis, une nouvelle étude clinique aléatoire a évalué les effets du tai-chi chez 82 femmes souffrant d’arthrose du genou21. Après 6 mois de pratique, les auteurs ont observés une amélioration significative de la capacité musculaire d’extension du genou, une diminution de la crainte de tomber et une densité minérale osseuse de la hanche plus élevée chez les femmes pratiquant régulièrement le tai-chi, comparativement aux femmes du groupe témoin.

Efficacité incertaine Aider au contrôle de l’hypertension des personnes âgées. Une revue systématique regroupant 4 études cliniques aléatoires, incluant au total 630 participants âgés de plus de 60 ans et hypertendus, a évalué l’effet du tai-chi, d’une durée minimale de 4 semaines, sur le contrôle de l’hypertension22. Les études ont montré des résultats contradictoires. Deux ont suggéré une réduction significative de la pression artérielle, tandis que les 2 autres n’ont pas montré de réduction.

Efficacité incertaine Réduire l’ostéoporose. Une revue systématique de 3 études cliniques aléatoires a évalué la densité minérale osseuse de femmes en ménopause pratiquant le tai-chi23. Elles ont été comparées à des femmes ménopausées sédentaires, à des femmes faisant de l’exercice ou à d’autres qui prenaient un supplément de calcium. Deux des trois études n’ont observé aucune différence significative de densité osseuse entre les différents groupes. L’autre a montré que le tai-chi réduirait la perte de densité osseuse chez les femmes ménopausées depuis au moins 10 ans.

Efficacité incertaine Réduire les symptômes de la fibromyalgie. Une étude clinique aléatoire, publiée en 2010, a évalué 66 personnes. La moitié a pratiqué le tai-chi pendant 60 minutes, 2 fois par semaine, l’autre moitié a reçu des séances de 40 minutes d’information sur la fibromyalgie, suivies de 20 minutes d’étirements24. Les résultats montrent que le tai-chi pourrait entraîner une meilleure gestion des symptômes de la fibromyalgie et augmenter la qualité de vie des patients.

Efficacité incertaine Contribuer à contrôler le diabète. Quelques chercheurs ont émis l’hypothèse que le tai-chi pourrait contribuer à régulariser le taux de glucose sanguin chez les personnes souffrant de diabète. Jusqu’à maintenant, les différentes études ont présenté des résultats contradictoires25-29. Certaines études font état d’améliorations, d’autres non. Il faudra que plus d’études de bonne qualité soient réalisées avant que la question puisse être réglée.

Efficacité incertaine Aider à diminuer les symptômes de la maladie de Parkinson. En 2008, une revue systématique a répertorié 3 études cliniques aléatoires portant sur l’effet de la pratique régulière du tai-chi chez des patients atteints de la maladie de Parkinson30. Les objectifs étaient d’améliorer la capacité motrice des patients et de diminuer les chutes. Les résultats observés dans la première étude ont montré que le tai-chi était supérieur à un programme d’exercices classiques, tandis que ceux des 2 autres études n’ont pas révélé d’effets bénéfiques.

Efficacité incertaine Aider à la prise en charge du poids des femmes obèses. En 2009, une étude pilote a évalué l’effet thérapeutique d’un programme multidisciplinaire de contrôle du poids, incluant le tai-chi, chez des femmes sédentaires souffrant d’obésité31. Pendant 10 semaines, à raison de 2 heures par semaines, 21 femmes obèses ont reçu un suivi d’une équipe multidisciplinaire : des consultations auprès d’un médecin, d’un psychologue et d’une nutritionniste, une prescription de diète équilibrée et un programme d’exercices. En regard de l’exercice, les femmes étaient divisées au hasard en 2 groupes, soit un groupe tai-chi ou un groupe d’exercices de renforcement musculaire et de relaxation.

Aucune différence n’a été observée entre les 2 groupes en ce qui concerne l’indice de masse corporelle. Cependant, la masse grasse et le pourcentage de gras étaient inférieurs chez les femmes du groupe tai-chi comparé aux femmes du groupe exercices. Cela pourrait s’expliquer par le fait que le tai-chi amène les femmes à faire des mouvements lents et des déplacements fluides, ce qui est plus facile à exécuter chez des individus sédentaires et les incite davantage à adhérer à l’activité. De plus, d’autres changements bénéfiques ont été observés sur la tension artérielle, la capacité fonctionnelle, l’humeur, et les signaux de satiété et de faim.

 

Tai-chi

Section Applications thérapeutiques
Recherche, rédaction et révision scientifique
 : Geneviève Asselin, M.Sc., Dr Sylvie Dodin, M.D., Mathieu Bujold, candidat au doctorat en anthropologie et Claudine Blanchet, Ph. D., Chaire en approche intégrée en santé, Université Laval.
(février 2011)

Le Tai-chi c’est quoi ?

Le tai-chi, qu’est-ce que c’est?

 

Le tai-chi, avec plusieurs autres techniques, fait partie des Approches corps-esprit. Une fiche complète présente les principes sur lesquels se fondent ces approches, ainsi que leurs principales applications potentielles.

 

Efficacité probable Réduire le risque de chute et améliorer l’équilibre des personnes âgées. Aider au contrôle de l’hypertension et réduire les risques de maladies cardiovasculaires. Voir la légende des symboles
Efficacité possible Améliorer les capacités fonctionnelles des femmes ayant surmonté un cancer du sein. Améliorer le sommeil des personnes âgées. Améliorer la capacité aérobique. Promouvoir la santé mentale. Améliorer la capacité pulmonaire. Réduire certains symptômes de l’arthrite rhumatoïde. Soulager l’arthrose du genou.
Efficacité incertaine Aider au contrôle de l’hypertension des personnes âgées. Réduire l’ostéoporose. Réduire les symptômes de la fibromyalgie. Contribuer à contrôler le diabète. Aider à diminuer les symptômes de la maladie de Parkinson. Aider à la prise en charge du poids des femmes obèses.

Dérivé des arts martiaux, le tai-chi est une discipline corporelle d’origine chinoise comportant un ensemble de mouvements continus et circulaires exécutés avec lenteur et précision dans un ordre préétabli. Il met aussi l’accent sur la maîtrise de la respiration. La pratique vise entre autres à améliorer la souplesse, à renforcer le système musculosquelettique et à maintenir une bonne santé physique, mentale et spirituelle. Selon ses adeptes, grâce à son côté méditatif et à l’extrême précision des gestes, le tai-chi permettrait d’apaiser le mental et d’améliorer la concentration, la vivacité d’esprit et la mémoire. Il favoriserait aussi une meilleure prise de conscience de soi et de son environnement et contribuerait à harmoniser le Qi.

Une branche de la médecine chinoise

Pour en savoir plus, consultez aussi notre section Médecine chinoise 101.

Pour bien saisir ce qu’est le tai-chi, il faut savoir qu’il forme, avec le Qi Gong, l’une des 5 branches de la Médecine traditionnelle chinoise (MTC) : celle des exercices énergétiques. Les 4 autres branches sont l’acupuncture, la diététique chinoise, la pharmacopée chinoise (herbes médicinales) et le massage Tui Na. Il faut donc aborder le tai-chi dans le contexte plus large de la MTC qui est présentée dans la fiche du même nom.

Le tai-chi est aujourd’hui considéré comme une « gymnastique énergétique globale ». Notons que le Qi Gong se distingue du tai-chi par ses mouvements plus courts et isolés qui peuvent parfois être exécutés en position couchée, tandis que le tai-chi est essentiellement pratiqué en posture verticale.

Une technique de combat secrète

Au cours des siècles, la société chinoise, régulièrement menacée par des guerres frontalières et intérieures, a développé une solide tradition martiale. Le tai-chi était au départ une technique de combat transmise oralement, de maître à élève, dans le plus grand secret au sein de familles de paysans. Son origine demeure difficile à déterminer, histoire et mythe étant inextricablement liés. Toutefois, plusieurs auteurs accordent à Zhang Sanfeng, un moine chinois ayant vécu au XVIe siècle (ou peut-être au XIIe siècle), d’avoir créé les 13 postures de base du tai-chi. On dit que Sanfeng se serait inspiré d’un combat entre un oiseau et un serpent pour concevoir les enchaînements. Le serpent aurait triomphé grâce à sa lenteur, à sa souplesse et à ses mouvements arrondis qui donnèrent peu d’emprise à son adversaire.

De technique de combat à gymnastique

Au fil des années, la technique du tai-chi s’est beaucoup simplifiée et adoucie, même si certains maîtres ont continué à transmettre les notions martiales traditionnelles (par exemple, la connaissance des points vitaux mortels). En 1976, lors de la réouverture des universités en Chine, on a assisté à un changement majeur. Le tai-chi est alors devenu une discipline accessible à la masse et enseignée dans les programmes d’éducation physique universitaires. Il a perdu en grande partie sa composante énergétique (travail du Qi). Pour sa part, le Qi Gong s’est intégré aux programmes de médecine. Les 2 disciplines ont cependant conservé une visée thérapeutique. De nos jours, des millions de Chinois pratiquent quotidiennement le tai-chi, en particulier les aînés, mais plusieurs s’y adonnent pour des raisons de développement intérieur, qui vont bien au-delà de l’entraînement physique. Il a été introduit en Amérique du Nord au début des années 1970.

Ralentir avant tout

Le tai-chi ne s’apprend pas en deux temps, trois mouvements… Il nécessite persévérance, rigueur et assiduité si l’on veut bénéficier de ses effets positifs. On recommande de s’exercer de 15 à 20 minutes, 2 fois par jour. Selon Francine Tellier1, une maître de tai-chi formée en Chine, la difficulté initiale pour les débutants est d’apprendre à ralentir. En effet, c’est l’extrême lenteur d’exécution qui permet de déceler les blocages et de sentir le courant énergétique. De plus, la prise de conscience du transfert, lent et précis, du poids du corps d’une jambe à l’autre et le jeu d’alternance des bras et des jambes concrétisent parfaitement la pensée chinoise basée sur l’équilibre dynamique des forces du Yin et du Yang.

Vlady Stévanovitch2, qui a élaboré sa propre méthode, affirme que c’est en observant la position des mains que l’on peut déterminer la qualité des mouvements du pratiquant. Durant les enchaînements, ce sont les mains qui guident les déplacements et qui captent et dirigent l’énergie afin que le corps trouve son appui dans le Tan Tien, le centre de gravité situé un peu en bas du nombril. L’essence du tai-chi réside dans la recherche de l’équilibre des deux pôles de l’énergie, le Yin, issu de la terre, et le Yang, issu du ciel.

Tai Ji, Tai Chi, Taichi, Quan, Chuan?

En 1958, lors de l’instauration du pinyin (le système de transcription phonétique de la langue chinoise), c’est la graphie Tai Ji Quan qui a été adoptée. Depuis, plusieurs autres ont été approuvées, par exemple tai-chi, taï chi, taichi et tai-chi-chuan.

L’expression Tai Ji Quan se compose de 3 idéogrammes, dont les deux premiers signifient littéralement « faîte suprême » et incluent à la fois des notions d’équilibre dynamique et de but à atteindre. Le troisième caractère, Quan, signifie « poing » ou « combat à mains nues », et incorpore la dimension des arts martiaux. Les 3 caractères peuvent donc se traduire par combat suprême avec un adversaire ou avec soi-même.